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Les activités agricole, industrielle et les concentrations urbaines du littoral et de l’arrière pays contribuent à la dégradation de l’environnement notamment à contaminer les sols, les eaux superficielles qui par filtration affectent les aquifères et postérieurement la mer.
Cette contamination est due aux apports aussi bien des écoulement sous terrains ou des canalisations vers la mer et c’est sur la frange côtière que la pollution est particulièrement préoccupante du fait de la fragilité des écosystèmes littoraux et de leur grande fréquentation notamment touristique.
Les problèmes de l’environnement sont quelque fois d'ordre culturel et éducatif, car, on considère, le seul moyen pour freiner ce fléau c’est la sensibilisation… La dégradation totale de l’environnement surtout dans les dix dernières années, On souligne notamment la progression démographique au niveau des nouvelles cités telle que la cité :Boudelioua, Boulekhsaïm, Chikh, Ramoul, Dar Amar, H’bel-El-Oued, Taleza…….., ainsi que la construction de nouveaux lotissements, des travaux de réalisation (routes, canalisation du barrage de Béni-zid, gaz de ville, …. etc ). Cela a provoqué une altération de la nature en créant de grands problèmes de collecte des eaux usées et de déchets ménagers solide.
Nous soulignons également la détérioration des espaces verts au niveau de certaines citées et l’abatage délibéré d’arbres, l’extraction illicite et anarchique du sable des plages (plages des Sangliers, Benzouit, Hadjria ), ce qui a entraîné l’incursion d’eau salée de la mer vers les terres agricoles dans les régions de Taleza et Hadjria.
La densité de l'occupation humaine était croissante au fil des années en même temps que régressaient les espèces animales et végétales.

L’un des problèmes majeurs est « le bétonnage anarchique » de Taleza malgré l’existence d’un décret ministériel interdisant toute construction sur les terre agricoles. Taleza ne constitue pas seulement le « poumon » de toute la région de Collo mais surtout un héritage dont nous devons prendre soin pour les générations futures. Cette année 2004, des milliers de dévidoirs on été distribués sur l’ensemble du territoire Algérien. Conformément au programme de l’Etat pour la propreté des villes et la protection de l’environnement, la ville de Collo on a également bénéficié. Mais le suivi reste absent comme le nettoyage de ces dévidoirs, l’aménagement du terrain,….., Car les coins de collectes des ordures ménagères au niveau des Cités telle que : Boudelioua, Chikh, Ramoul, Chetti (lotissement), H’bel -el-oued, Dar- amer, Taleza,…. etc, des Vaches et des Moutons Circulent librement dans les cités et en plein jour, Ce qui est plus grave c’est que (ces animaux domestiques), se nourrissent de tous ce qui se trouvent sur leur chemin (sachets, boites plastiques, papier, déchet de tout genre,…), jeter dans de différents coins réservés au ramassage des ordures ménagères. Ces animaux (vaches et moutons) sont consommés par la population au niveau des boucheries. Leur lait et librement vendu par les éleveurs !
Il faut noter que le problème est quelque fois d'ordre culturel et éducatif : il faut prendre conscience de la nécessité de protéger les côtes sableuses du danger auquel elles sont exposées et de l'irréversibilité de certaines dégradations. Un effort énorme est à entreprendre pour une culture environnementale précisément en vers la nouvelle génération (les écoliers).

Le second facteur de pollution à mettre en relief concerne le rejet systématique en mer des eaux usées sans traitement préalable (100 %), en plein été où les plages reçoivent des milliers d’estivants. La mer change de couleur à ce moment là à cause des déchets organiques rejetés par les égouts ! Un notre facteur de pollution : l'urbanisation anarchique du littoral où l’on constate chaque jour de différents déchets ( 90 % sont des ordures ménagères), jetées à la mer (coté du Tour de Phare -- cité de la Révolution , Habel El-Ouad, à la sortie de la ville - Tahlila, le site Dombo, Oued Cherka – Taliza, Oued Guebli, ….).
Il y a également le problème des eaux usées : comme oued Sielle- centre ville-, prés de l'hôtel Bougaroune, Habel el-oued, le port de la ville, Taliza, oued Cherka et oued Guebli . On note la contamination de la nappe phréatique à cause de la création illicite individuelle de fosses septiques dans certaines cités (cité de la Presqu’île, centre ville, cité Ain-Zida, Taleza). Après analyse des eaux, des infiltrations de produits chimiques agricoles ont atteint la nappe phréatique. Des constructions trop proches du littoral sont à proscrire. Grâce aux efforts de Monsieur le Ministre de l'environnement, une loi a été approuvée et mise en vigueur le 12 février 2002 dans le journal officiel de la République Algérienne N°10 ( la protection et la valorisation du littoral ). La présente loi a pour objet de fixer les dispositions particulières relatives à la protection et à la valorisation du littoral.

Il faut également savoir que la région de Collo a besoin dans l'urgence est comme toutes région sensible, pour le fondement d'une station de traitement des eaux usées (100 % sont déverser à la mer), la totalité des déchets municipaux ne sont pas traités, mais rejetés à la nature, car nous avons signalé durant nos interventions successives ; plusieurs espèces marines ont été victime de ce problème écologique. Cette année, nous avons signalé deux crimes en vers les espèces marines causé par le rejet des huiles des bateaux passagers. Le manque des moyens et la vigilance reste une nécessité pour tous.
Enfin, 50% de la circulation maritime mondiale passe par la méditerranée. C’est une mer presque fermée dont la période de renouvellement des eaux est de 80 ans selon les estimations les plus optimistes